Andreas

Une fois, une seule, dévaler en bob une piste de glace, c’est l’expérience qu’Andreas adorerait vivre. Mais le torse du jeune homme n’a pas la stabilité requise : il souffre de paralysie cérébrale et dépend d’un fauteuil roulant électrique. La Fondation Lampe magique a pu offrir à Andreas, passionné de véhicules ferroviaires, une sensation de vitesse un peu semblable : dans la cabine du conducteur, le jeune homme a même eu l’autorisation de pousser le régulateur jusqu’à 200 km/h, alors qu’un bob n’atteint qu’une vitesse maximale d’environ 150 km/h.

Andreas travaille dans les ateliers-bureaux de la Fondation Contenti et la plupart du temps, on lui confie des travaux informatiques car le maniement d’un clavier ou d’une manette ne lui pose aucune difficulté. C’est pourquoi il attendait avec impatience de voir ce que ce serait de manœuvrer le poste de pilotage d’une locomotive. Dès la sortie de la gare, le jeune homme a pu donner un coup de main et activer le levier de vitesse. Sur une nouvelle ligne droite, il a pu augmenter la vitesse du train au maximum, ce qui l’a rendu extrêmement heureux et fier. Arrivés à la gare centrale de Berne, les deux conducteurs l’ont invité à boire un café avec eux avant de reprendre le trajet en sens inverse vers sa gare d’attache. Andreas s’est senti parfaitement à l’aise dans la cabine des conducteurs et n’aurait pu imaginer plus belle expérience.